• l'histoire de FEDALA

     

    FEDALA  

    l'histoire de F2DALA
    Des pêcheurs et des marchands espagnols, génois et vénitiens commerçaient déjà avec F’dala au XIV et au XV siècles. Au XVII siècle, ce port sous le nom de F’dala ou de "l'Isle de F’dala" servait surtout de refuge momentané aux légers bâtiments des corsaires de Salé, poursuivis par les frégates du roi de France. La casbah de F’dala fut construite au XVIII ème siècle par les arabes. Elle fut plus tard occupée par les portugais qui y fondèrent quelques constructions encore visibles. 200 à 300 personnes y habitaient en 1900.

    En 1909, l'Espagne débute la conquête militaire du croissant rifain, ensuite, deux ans après, le Sultan Moulay Hafid appellera l'armée française pour libérer Fès, cernée par des tributs factieux. Suite à la pénétration française, le Sultan sera acculé à accepter un traité de protectorat signé le 30 mars 1912; une zone d'influence sera confiée à l'Espagne. F’dala fut fondée en 1912 par Mr Georges Hersent. Il créa la compagnie Franco-marocaine qui prit une part importante au développement de la cité. En juillet 1914 se constitue la compagnie du port de F’dala. La ville Balnéaire prit corps en 1925 et l'esplanade fut construite en 1938.
     

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    Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, l'office Chérifien de l'habitat se chargea de la disparition des bidonvilles par la création des lotissements de F’dala El Alia. La construction du sea line en 1951 fit de F’dala le premier et le plus moderne port pétrolier d'Afrique du nord avec une importation de 4,3 millions de tonnes de pétrole brut en 1982. La création de ce port se justifie par une baie qui est l'un des rares accidents d'un littoral rectiligne. Le premier projet de développement, abandonné peu après, date de 1773. C’est en 1913 que les français entreprirent la construction d’un port destiné à desservir les usines proches. Par la suite, la fonction portuaire fut doublée d'une fonction balnéaire qui tenait compte de sa plage abritée. Depuis l'Indépendance, cette double fonction n'a cessé de s'accroître. L'activité du port pétrolier domine. Le port pétrolier est aujourd'hui assorti de raffineries de brut. Des industries diverses conserveries de poisson, fabriques de tuiles, usines de transformation de la laine et de produits agricoles, se sont implantées à la périphérie de la ville.
    Elles bénéficient des facilités portuaires pour l'exportation de leurs productions. La ville est également la station balnéaire la plus chic de l'agglomération côtière Casablanca - Rabat.

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    Sa plage de Pont - Blondin est surtout prisée par la clientèle marocaine aisée. Depuis peu, plusieurs hôtels « haut de gamme » ont ouvert leurs portes à Mohammedia pour satisfaire une clientèle de plus en plus fortunée. Le centre-ville s'organise autour de l'avenue Mohammed V qui débouche sur l'avenue de la plage, axe de la zone balnéaire, longue de 5 kilomètres. A ce carrefour a été construit le casino de F’dala, principale installation répondant aux besoins de la station balnéaire. Ce secteur de la ville contraste avec la casbah construite à la fin du XVIII siècle, avec sa médina et son souk grouillant. Tandis que, vers l'est, la banlieue Mannesmann (du nom d'une famille de promoteurs allemands qui achetèrent des terrains au début du siècle) possède sa propre plage, la ville est ceinturée par sa zone industrielle. La ville comptait 300 habitants en 1910, 25 000 en 1954 et 120 000 en 2000. F’dala a été rebaptisée Mohammedia par le restaurateur de l’indépendance marocaine, Feu sa Majesté le roi Mohammed V le 25 juin 1960, en son propre honneur, quand on posa la première pierre de l'usine de raffinerie, la plus grande du Maroc. Mohammedia la ville des fleurs et des sports également, car elle est le lieu privilégié pour la pratique du surf comme du golf, de l'hippisme …
    Mohammedia est maintenant en passe de rejoindre la tentaculaire Casablanca, située à une vingtaine de kilomètres au sud. C'est également une grande station balnéaire (Al-mansouria) qui compte un casino (fermé), une marina, un champ de courses, des golfs royaux.