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Cassoulet canal
Le canal latéral a la Garonne.
Un jour, avec un ami, nous nous sommes lancés un challenge, d’aller manger un cassoulet à Castelnaudary. (Marre de le manger en boite)
Rien de plus simple, prendre la voiture est faire 319 kms en 2heures ½.
Trop simple, on décide de le faire par le canal latéral à la Garonne.
Soit 65 écluses et 230 kms a une vitesse de 8 kms /heure, pour l’aller et au temps pour le retour. (vitesse maximum sur le canal, ceci pour ne pas détruire les berges.)
Le « Cassoulet cana »l nous a pris 12 jours.
Une expérience pleine de surprise, de découverte de la faune, de la flore, qui borde le canal.
Pas de radio, de TV, pas de journaux, juste le téléphone portable pour rester en communication avec nos proches.
Cliquez sur les images pour les agrandir
Voici quelques images de cette balade.
Le Bateau
Voilier de type Sangria avec une quille de 1,50m (profondeur du canal théorique 1,60m), on talonne par moments.
Une écluse et sa signalétique.Décors insolites tout le long du parcours
GOLFECH et sa centrale nucléaire
Pont tournant à Moissac.
Panne de l'écluse N°4 de Lespinasse.
Une porte de l'écluse ne s'ouvre pas, on est obligé de passer la nuit à 12kms de Toulouse.Le service de maintenance ne peut rien faire, il faut attendre le spécialiste hydraulique pour réparer .le lendemain
Les spécialistes VNF sont à pied d'œuvre.
Toulouse
Pas besoin de descendre du bateau les 5 écluses de Toulouse sont pilotées par une seul personne, depuis leur bureau, en direct par camera.Amarrage au bollard flottant.
Le seuil de Naurouze.Le seuil de Naurouze, parfois appelé aussi seuil du Lauragais, est un seuil géographique (ou col) de 189 mètres d’altitude du sud-ouest de la France.
Le Seuil de Naurouze est situé à la frontière du département de la Haute-Garonne et du département de l'Aude sur la ligne de partage des eaux entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, il constitue le point le plus élevé du canal du Midi, qui permet de relier la Méditerranée à l’Atlantique, et sépare le Massif central (au nord), des Pyrénées (au sud).
La salle du resto
Le menu Cassoulet
Sans commentaire, un délice
Après cela, on repart en sens inverse.
Retour à la maison.
La Faune.
AIGRETTE Garzette.
Taille 65 cm - poids : 500 g à 638g - envergure: 86 à 104 cm
Identification :
HERON Pourpré.L'aigrette garzette est la plus répandue des aigrettes. Corps élancé et élégant au plumage blanc. Long cou et bec noir très allongé. Longues pattes noires aux doigts jaunes. Lors de la reproduction, 2 ou 3 plumes ornent sa nuque et de fines plumes d'environ 20 cm naissent sur ses épaules, s'étendent sur le dos et retombent de chaque côté de la queue en panaches élégants. Ce sont ces plumes, appelées crosses, autrefois très convoitées par les femmes pour leur valeur ornementale, qui ont valu à ces oiseaux le nom d'aigrettes.
Chant : L'aigrette garzette est habituellement silencieuse, excepté dans les colonies de nidification.
Habitat : L'aigrette garzette se trouve dans une large variété de zones humides ouvertes, à l'intérieur des terresou en zone côtière, dans des eaux peu profondes autour des lacs, près des rivières, des fleuves et dans les estuaires.
Comportements : L'aigrette garzette chasse près de la végétation flottante, cherchant ses proies à l'ombre. Parfois, elle s'accroupit, avec les ailes partiellement déployées pour réduire la réverbération du soleil et procurer de l'ombre afin d'attirer quelque proie sous la surface de l'eau. Elle effectuera aussi des courses précipitées dans les zones peu profondes. Elle peut transpercer une proiedans l'eau en marchant lentement. On peut aussi la voir debout sur une seule patte, tandis qu'elle remue la vase avec l'autre pour effrayer les poissons, ou faisant des vagues avec la même patte sur la surface de l'eau pour prendre ses proies au piège et les amener près de son bec.
La parade nuptiale montre le mâle avec le plumage gonflé quand une autre aigrette s'approche trop. Mâle et femelle ébouriffent leurs plumes et s'offrent mutuellement des brindilles avant l'accouplement, et quand le couple est formé, les deux adultes construisent le nid.
Vol : L'aigrette garzette a un vol puissant, avec de lents battements d'ailes.
Nidification : L'aigrette garzette niche en colonies, avec d'autres espèces d'ardéidés. Elles nichent dans les roselières, les zones broussailleuses humides ou les arbres près de l'eau, à une hauteur de 20 mètres. Le nid est une plate-forme faite de brindilles ou de roseaux.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs bleu verdâtre clair, à intervalles de un à deux jours. L'incubation commence avec le premier oeuf pondu, et dure environ de 21 à 25 jours, partagée par les deux parents.
Les poussins naissent couverts de duvet blanc, et avec le bec et les pattes roses, devenant très vite bleu grisâtre. Ils sont nourris par les deux parents avec de la nourriture régurgitée directement dans leur bec.
Au bout de trois semaines, les jeunes quittent le nid pour s'aventurer dans les branches proches. Ils effectuent leur premier vol au bout de cinq semaines avec leurs parents.
Régime : L'aigrette garzette se nourrit de petits poissons, grenouilles, lézards, vers, crustacés, mollusques, et d'une grande quantité d'insectes.
Protection / Menaces : La population d'aigrettes garzettes se maintient stable. Les problèmes principaux pour l'espèce sont la disparition et la modification de son habitat dues au drainage, au développement urbain et à la mise en culture.Taille 90 cm - poids : 600 g à 1400g - envergure: 120 à 150 cm
Identification :
Le héron pourpré a un plumage brun violacé avec les ailes gris ardoisé, la poitrine brun-roux, l'abdomen noir et les flancs et les scapulaires roux pourpré.
La calotte et les longues plumes de la crête sont noires. L'arrière du cou est brun-roux clair. Le reste du cou est blanc avec des stries noires s'étendant sur le haut de la poitrine. Une ligne noire court vers le bas sur les côtés du cou.
Le long bec pointu est jaune. Les yeux sont jaune pâle. Les pattes et les doigts sont jaune orangé. Le héron pourpré a des doigts plus longs que les autres hérons, lui permettant de marcher sur la végétation flottante.
En plumage nuptial, les deux adultes ont de longues plumes sur la poitrine.
Le juvénile est plus brun que les adultes,mais il n'a pas la crête et les longues plumes sur la poitrine.
Chant : Le héron pourpré est en général silencieux. En vol, son cri est semblable à celui du héron cendré, mais plus haut-perché.
Habitat : Le héron pourpré se reproduit au bord des lacs et des marécages avec des roselières étendues. En dehors de la saison nuptiale, il préfère les zones humides plus ouvertes bordées de végétation.
Les oiseaux reproducteurs semblent être établis dans certaines zones de leur habitat.
Comportements : Le héron pourpré se nourrit dans les eaux douces peu profondes, attendant sans bouger qu'une proie passe, traquant lentement poissons et grenouilles, ou les transperçant avec son long bec pointu et puissant. Il reste dans les roselières plus que le héron cendré. C'est un chasseur timide et solitaire, préférant la nuit et le petit matin pour chasser. Ils dorment plutôt dans les zones côtières, telles que les mangroves et les estuaires.
Le héron pourpré défend vigoureusement son territoire, gonflant les plumes de son cou et hérissant sa crête.
La parade nuptiale montre ce héron avec les plumes du cou gonflées. Le mâle et la femelle pointent leurs becs vers le haut.
Vol : Le héron pourpré vole lentement avec le cou rétracté, et les longues pattes et doigts projetés vers l'arrière. Son vol est puissant et régulier, avec de lentsbattements d'ailes.
Nidification : Le héron pourpré niche habituellement en petites colonies, dans les roselières denses en eau peu profonde, à environ un mètre au-dessus de l'eau. Le nid volumineux est une plate-forme faite de roseaux ou de brindilles. Le mâle apporte les matériaux à la femelle qui construit le nid. D'autres nids supplémentaires sont utilisés par l'adulte qui ne couve pas et par les jeunes à leur sortie du nid.
La femelledépose 2 à 5 œufs bleu-vert clair. L'incubation dure environ 25 à 30 jours, assurée par les deux parents. Les poussins sont nourris et protégés par les adultes, qui régurgitent de la nourriture directement dans leurs becs ou dans le nid. Les jeunes quittent le nid au bout de dix jours et s'installent dans les branches proches, revenant vers le nid pour être nourris. Ils s'envolent à l'âge de trois mois.
Régime : Le héron pourpré se nourrit de poissons, mollusques, crustacés, insectes aquatiques, larves, reptiles, petits rongeurs et petits oiseaux.
Protection / Menaces : Actuellement, la population communautaire est estimée de l'ordre de 5.000 couples et est en régression ces dernières années. Les causes en sont principalement la disparition et la modification des habitats dues à l'assèchement des zones humides et à l'utilisation des eaux, la chasse illégale, les biocides et les dérangements des colonies.Sources : IOC World Bird List (v3.5), Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
Taille 65 cm - poids :730g à 1015g - envergure: 105 à 112 cmIdentification :
CANARD COLVERTLe bihoreau gris est un oiseau trapu avec une tête large, un cou épais et court, et des pattes courtes.
L'adulte a la calotte noire ainsi que le manteau. Les ailes, le croupion et la queue sont gris, et les parties inférieures blanchâtres. Les pattes et les doigts sont jaune verdâtre.
En période de reproduction, l'adulte a deux longues plumes blanches sur la nuque.
Mythologie - Symboles : D'après Buffon, '... la plupart des naturalistes ont désigné le bihoreau sous le nom de corbeau de nuit (nycticorax) et cela d'après l'espèce de croassement étrange, plutôt de râlement effrayant et lugubre qu'il fait entendre pendant la nuit.'
Chant : Le héron bihoreau est habituellement silencieux.Il émet quelques cris en volant ou depuis un perchoir.
Habitat : Le héron bihoreau vit près des lacs, des marécages et des rivières bordés de végétation dense. Ils nichent et dorment dans les arbres.
Il est largement répandu excepté dans les zones polaires, les zones tempérées fraîches et l'Australie.
Comportements : Le héron bihoreau est un oiseau nocturne, se nourrissant du crépuscule à l'aube. Il reste debout sans bouger, attendant le passage d'une proie qu'il attrape avec son bec. Il secoue vigoureusement sa proie pour l'étourdir ou la tuer, et ensuite, il l'avale la tête la première.
Il chasse dans les eaux peu profondes comme les autres hérons, utilisant son bec épais pour capturer les proies.
Le héronbihoreau est sans doute monogame. Le mâle effectue une parade nuptiale élaborée, souvent la nuit.
Vol : Vol direct, avec des battements assez rapides et peu amples. Le bec est légèrement penché vers le bas. Seuls les doigts dépassent la queue.
Nidification : Le héron bihoreau niche en colonies souvent avec des espèces voisines dans les fourrés, sur les arbres et localement dans les roseaux. Le mâle bâtit la base du nid le plus souvent dans les branches d'un buisson ou au faîte d'un arbre où il attirera la femelle par des mouvements et des cris particuliers. C'est la femelle qui se chargera de terminer le nid.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs bleu clair, à intervalles de deux jours. L'incubation dure environ 24 à 26 jours, assurée par les deux parents. Les poussins sont couvés par les adultes et nourris par régurgitation.
Ils quittent le nid au bout de trois semaines, grimpant aux environs et autour du nid.
Régime : Le héron bihoreau se nourrit principalement de poissons, mais aussi de vers de terre, et d'insectes aquatiques et terrestres.
Protection / Menaces : En très forte régression dans toute l'Europe à cause de la disparition des zones humides, les dérangements dans les sites de nidification et la pollution des eaux provoquant la diminution des ressources alimentaires.
Sources : IOC World Bird List (v3.5), Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
Identification : Le canard colvert mâle a un long corps gris, avec la poitrine brun-lilas. On peut voir un miroir irisé bordé de blanc sur les ailes du mâle et de la femelle, et des plumes recourbées vers le haut sur la courte queue du mâle. Le croupion et les sous-caudales sont noirs.
La tête et le cou présentent des plumes vertes irisées, séparées de la poitrine par un collier blanc. Le bec est grand et jaune, et porte un onglet noir à son extrémité. Les yeux sont foncés. Les pattes et les doigts sont rouge orangé.
La femelle est plus brune que le mâle, tachetée de chamois, blanc et brun foncé. La face est brun clair avec la ligne noire en travers des yeux. La calotte présente des stries foncées. Les parties inférieures sont claires avec la queue blanchâtre,les sous-caudales claires ainsi que l'abdomen.
Le bec est orange ou jaune, avec quelques taches noires au milieu. Les pattes sont rouge orangé.
Chant : Le canard colvert est très bruyant, et spécialement la femelle. Le mâle émet des grognements et des sifflements pendant la parade nuptiale. La femelle émet des séries de cancanements descendants.
Habitat : Le canard colvert vit dans n'importe quelle sorte de zone humide, rivières calmes, étangs, marais d'eau douce ou salée, lacs d'eau douce, estuaires et parfois aussi baies côtières abritées. Il a besoin de végétation flottante et émergente pour lui procurer sa nourriture, les invertébrés aquatiques et les graines de ces plantes.
Quelques populations sont résidentes si les ressources de nourriture et les zones abritées sont abondantes.
Comportements : Le canard colvert est un canard barboteur se nourrissant à la surface de l'eau, et plongeant la tête sous la surface en basculantson corps, la queue tendue verticalement hors de l'eau, tout en nageant. Il patauge dans les eaux peu profondes mais ira aussi "brouter" sur le sol ou glaner des graines dans les cultures en hiver.
La parade nuptiale voit le mâle exhiber ses plumes brillantes. Il nage autour de la femelle avec le cou tendu et ensuite, il projette sa tête en arrière sur son dos. Il dresse aussi son corps sur l'eau avec la poitrine gonflée et rejette un peu d'eau par le bec tandis qu'ilémet un léger sifflement. Puis, il dresse rapidement sa queue deux ou trois fois. A la fin, il hérisse les plumes de la tête, tend le cou juste au ras de l'eau et là, il nage dans tous les sens, comme s'il était fou ! L'accouplement a lieu dans l'eau après une parade élaborée.
La femelle choisit habituellement le territoire près de l'endroit où elle est née, et certaines femelles reviennent chaque année au même endroit. La femelle est une excellente mère. Sielle est surprise au nid par un intrus, elle bat des ailes et lance des cris rauques en courant sur le sol, comme si elle était blessée. Cette attitude suffit en général à éloigner les prédateurs du nid.
Vol : Le canard colvert a un vol rapide pour sa grande taille. Ce sont des oiseaux agiles qui peuvent s'envoler presque à la verticale.
Il vole avec la tête et le cou tendus en avant, avec des battements peu amples et rapides. Sa vitesse peut atteindre les 80 km/h.
Nidification : Le nid du canard colvertest généralement construit sur le sol, caché dans les herbes sèches et les roseaux, dans les marécages ou sur les sols marécageux, parfois loin de l'eau sur des parties plus hautes. Il peut aussi nicher dans un creux dans un arbre. Le nid est tapissé de morceaux de paille et d'herbes.
La femelle dépose 8 à 10 oeufs vert pâle, parfois presque blancs. Les oeufs sont déposés chaque jour. L'incubation dure environ 30 jours, assurée par la femelle seule, et ne débute que lorsque la ponte est complète. Pendant l'incubation, la femelle utilise de fines plumes de son abdomen pour tapisser le nid. Elle recouvre les oeufs avec ces plumes quand elle quitte le nid pour aller se nourrir.
Les poussins sont nidifuges, et peuvent nager dès que leurs plumes duveteuses sont sèches. Une fois dans l'eau, les petits trouvent eux-mêmes leur nourriture.
Régime : Le canard colvert est d'abord un végétarien, se nourrissant de graines variées, mais il consomme aussi quelques mollusques, insectes, petits poissons, têtards, escargots et oeufs de poisson.
Protection / Menaces : Le canard colvert est réputé comme gibier dans tout son habitat, mais les populations ne sont pas en danger. Cette espèce, comme les autres canards, est en train de perdre son habitat humide, mais elle arrive à s'adapter dans les zones de parcs urbains et d'autres endroits où l'eau est présente.
Sources : IOC World Bird List (v3.5), Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
Identification :
Libellule noireLa bernache nonnette, oie de petite taille, est immédiatement identifiable: cou et poitrine noirs, petite tête très blanche, dessus gris barré contrastant avec un dessous très pâle. On peut lui trouver quelques similitudes avec la bernache du canada mais cette dernière a un cou plus long. En outre, elle possède une poitrine pâle ou brune, en aucun cas, noire. La bernache nonnette a un petit bec triangulaire noir, des pattes noires et un croupion blanc. En vol, les ailes paraissent larges.
Chant : Son cri est rauque et bref. Les grè grè se succède rapidement. En troupes, elles font entendre un bavardage aigu hogoog hogoog mélé de cris plus forts qui peut faire penser aux jappements d'une meute de chiens.
Habitat : En été, la bernachenonnette fréquente les falaises et les éboulis des îles arctiques. En hiver, elle habite les prés inondés et les marais côtiers, les rives basses des baies maritimes et les vasières à marée basse.
Comportements : Trois groupes principaux venant respectivement du Groenland, du Spitzberg et de la Nouvelle Zemble commencent leur migration à la fin août ou au début du mois de septembre. Ne se mélangeant jamais, ils atteignent les rivages de l'Ecosse, de l'Irlande, la côte ouest de la Grande-Bretagne et le littoral de l'Allemagne et des Pays-Bas en ce qui concerne le dernier groupe. En France, l'espèce est très rare en temps normal, quelques dizaines d'individus qu'on trouve principalement en baie de Somme ou du Mont St-Michel. Cependant, lors d'hivers trèsrigoureux, la France a accueilli jusqu'à 8 000 bernaches nonnettes. Son aire de répartition est alors plus vaste et affecte toutes les petites baies et les estuaires abrités.
Vol : Vole en troupes compactes.
Nidification : La saison de nidification commence peu après le retour dans l'Arctique. Lors de la parade, les couples gambadent le cou tendu en battant des ailes et en criant avec force. Chaque oiseau choisit son partenaire pour la saison et ces liens peuvent quelquefois perdurer toute la vie. Les bernaches nonnettes se réunissent pour nicher en colonies. Le nid, construit principalement de végétauxet tapissé de duvet, est situé sur la corniche d'une falaise, sur un îlot non éloigné du littoral ou à même la toundra dégagée. Le site est parfois partagé avec des guillemots. La femelle y dépose 3 à 5 oeufs qu'elle couve seule pendant une période variant de 24 à 25 jours alors que le mâle monte une garde vigilante à proximité. Les jeunes sont actifs dès l'éclosion et savent voler vers 40 ou 45 jours. Le groupe familial reste uni pendant la migration et l'hivernage.
Régime : Comme les bernaches et les oies en général, elle est principalement végétarienne. L'herbe domine dans le régime de la bernache nonnette, bien qu'elle puisse consommer en été les pousses de diverses plantes maritimes. En hiver, lorsque l'herbe est moins drue, la bernache mange aussi des algues, des insectes aquatiques, des mollusques et des crustacés. L'espèce se nourrit à toute heure du jour et préfère l'herbe de la zone côtière périodiquement submergée par les flots. Si elle n'en dispose pas, elle se rabat sur les prairies situées en arrière du littoral.
Protection / Menaces : La population nicheuse se chiffre à 10 couples et la population hivernante ne dépasse pas les 200.000 individus. Le conflit avec les agriculteurs est un problème courant dans les lieux d'hivernage, il a même été accordé des permis de chasse jusqu'à très récemment.
Sources : IOC World Bird List (v3.5), Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
IOC World Bird List (v3.5), Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.
Une couleuvre d'eau
Martin pêcheur.Identification :
Le mâle adulte possède un front, un capuchon, une nuque et des moustaches barrés de bleu-vert et de bleu brillant. Les lores foncés sont surmontés d'une ligne rousse, les joues et les parotiques sont rousses. Le menton, la gorge et la tache du cou affichent une couleur blanche teintée de chamois jaunâtre. Les ailes sont bleu-vert. Les scapulaires et les couvertures présentent une couleur verte avec des extrémités bleu vif qui contraste avec la teinte bleu cobalt brillant du manteau, du dos et du croupion. Les sous-caudales sont un peu plus foncées et la queue est bleu foncé. La poitrine est roux orangé, les sous-alaires et les sous-caudales d'une nuance légèrement plus claire. Le bec est noir avec des commissures rouges. L'iris est brun foncé, les pattes rouges. Contrairement aux couleurs orangées qui sont d'origine pigmentaire (caroténoïde), le bleu et le vert des parties supérieures sont d'origine physique. La femelle adulte est identique au mâle, excepté la mandibule inférieure rouge-orange avec une pointe noire. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Ils possèdent un dessus plus vert et un dessous plus pâle. Les plumes pectorales ont un liseré sombre. La pointe du bec est blanchâtre et les pattes sont d'abord noires.
Chant : Le cri du martin-pêcheur est un cri très strident 'tchiii' . Au printemps et en automne, il utilise un autre cri 'chri-ti-tit' plus agressif pour repousser les intrus.
Habitat : Le martin-pêcheur se rencontre au bord des eaux calmes, propres et peu profondes, plutôt en des lieux abrités du vent etdes vagues. Son existence reposant sur la capture de poisssons en nombre suffisant, le martin-pêcheur doit disposer d'une eau pure et poissonneuse. Les rives, pourvues d'arbres et de poteaux utilisés comme des perchoirs sont appréciées. L'eau doit rester assez claire pour un bon repérage des proies. Les adultes sont sédentaires si le climat le permet , mais les jeunes se déplacent parfois loin. Les habitats varient selon les saisons : en hiver, on observe des martins pêcheurs sur les côtes et dans les estuaires où ils fuient le gel des eaux douces.
La plupart des martins-pêcheurs russes et chinois migrent loin au sud pour échapper aux conditions hivernales particulièrement dures et glaciales. Pendant la période de reproduction, ils fréquentent les cours d'eau pourvus de pentes abruptes et meubles. A défaut, ils se contentent des berges des étangs ou des sablières inondées.Comportements : Malgré leurs vives couleurs, les martins-pêcheurs ne sont pas faciles à voir. Les couleurs métalliques de ses faces supérieures constituent en effet un excellent camouflage lorsqu'il file au ras de l'eau sur ses courtes ailes vibrantes. Heureusement ils poussent des cris distinctifs, émis surtout en plein vol, qui permet de les repérer. Ces sifflements métalliques et aigus ne ressemblent à aucun autre. Le martin-pêcheur se baigne surtout pendant la période de nidification, en plongeant plusieurs
fois à la suite, après quoi, il se lisse le plumage, étire ses ailes et baille. Au total, cette toilette peut durer deux heures par jour. Il rejette plusieurs fois par jour une pelote de réjection grisâtre contenant des arêtes de poisson et des caparaces d'insectes. La nuit, il dort seul dans la végétation riveraine, les roseaux ou les arbres creux.
Vol : Vol acrobatique, rapide, direct à 40-45 km/h. Longe souvent les cours d'eau au ras de l'eau.
Nidification : Les martins nichent dans un terrier creusé habituellement dans la berge d'un cours d'eau. La nidification est précédée par la parade nuptiale qui comporte de bruyantes poursuites aériennes, les deux partenaires volant tantôt au ras de la surface de l'eau, tantôt au-dessus de la cime des arbres riverains. Elle peut durer pendant de longues heures et elle s'achève normalement lorsque le mâle présente un site à la femelle. Si le tunnel n'existe pas encore, les deux oiseaux se précipitent bec en avant jusqu'àce qu'un petit orifice soit foré dans la paroi. Une fois cette prise assurée, l'excavation se poursuit, les pattes servant à évacuer la terre déplacée.
Lorsque la galerie atteint une longueur convenable et que le mâle y a attiré la femelle, le rituel avec offrande peut avoir lieu : le mâle apporte de la nourriture à sa partenaire, s'aplatit devant elle, les ailes pendantes puis étire le cou pour lui proposer un petit poisson tourné la tête la première. La manoeuvre, repétée à plusieurs reprises procure à la femelle assez de ressources pour pondre ses six ou sept oeufs. Les deux adultes couvent à tour de rôle et nourrissent les jeunes qui naissent nus. Au début, chaque poussin reçoit une part à son tour et cède a place au suivant. Lorsqu'ils sont devenus plus grands, les jeunes deviennent moins disciplinés et lacompétition pour le ravitaillement s'installe. Au bout de 4 semaines environ, les petits quittent le nid et sont rapidement aptes à se nourrir seuls. Les adultes ont alors souvent le temps d'entreprendre une seconde nidification. La ponte intervient d'avril à juillet. Sur cette assez longue période, un couple peut mener à terme 2 ou 3 couvées. Le nid étant rapidement souillé par les déjections et par les détritus de nourriture, il est généralement renouvelé chaque année.
Régime : L'essentiel du menu du martin-pêcheur est composé de petits poissons tels que les vairons, épinoches, chabots, truites, vandoises, chevaines, perches, brochets et loches franches jusqu'à 125 mm. L'oiseau guette ses proies d'un perchoir n'excédant pas trois mètres. Ou bien il pratique le vol stationnaire. La proie repérée, il plonge presque verticalement , les ailes allongées vers l'arrière. Saisissant fermement le poisson dans son bec puissant, l'oiseau bat des ailes pour remonter à la surface puis regagne son perchoir. Là, il frappe violemment sa victime contre une branche pour l'assommer avant de l'avaler. Le martin-pêcheur consomme également des insectes (les notonectes représentent 40% des insectes capturés) ainsi que des crustacés (des gammares) et des batraciens.
Protection / Menaces : Même si son aire de répartition est assez large, les effectifs sont en régression dans beaucoup de pays. Il semble que les hivers très rigoureux sont un des problèmes principaux. Neanmoins, les causes de la régression actuelle sont la pollution des rivières, les canalisations, les drainages qui troublent les eaux et la persecution par l'homme.
Sources : IOC World Bird List (v3.5), Gill, F and D Donsker (Eds). 2012.Le ragondin est un animal qui n’est pas originaire d’Europe mais d’Amérique du Sud. Il a été introduit sur le territoire français au XIXème siècle pour sa fourrure. Ils étaient élevés en masse jusqu’au jour où la fourrure de ragondin ne fut plus à la mode. Dès lors les animaux ont été relâchés dans la nature où ils se sont adaptés au climat et se sont multipliés jusqu’à devenir aujourd’hui des animaux nuisibles.
Nous allons vous présenter cette espèce dans différentes parties :
Classification :
Classe : Mammalia (Mammifère)
Ordre : Rodentia (Rodentien)
Famille : Myocastoridae (Myocastoridé)
Genre : Myocastor
Espèce : Myocastor coypus
Nom commun : RagondinDescription du ragondin
C’est un gros rongeur pouvant peser jusqu’à 10 kg et son poids moyen oscille entre les 5 à 7 kg pour une taille variant entre 40 et 60 cm de longueur et une queue presque aussi longue puisqu’elle mesure de 25 à 40 cm. Sa longue queue est cylindrique et très légèrement velue.
Sa fourrure est épaisse et imperméable ce qui permet de nager durant une grande partie de son temps. On le reconnaît aisément par ses 4 grandes incisives orange facilement observables. Sa tête est relativement grosse et ses oreilles sont toutes petites mesurant 2 à 4 cm. Ses narines et ses yeux sont placés en hauteur lui permettant de respirer et de voir tout en nageant. D’ailleurs, ses pattes postérieures sont palmées facilitant ainsi la nage.
Son pelage est brun foncé à brun-roux et légèrement plus clair sur la partie ventrale de son corps et sur ses pattes. L’extrémité de son museau ainsi que son menton sont blancs. On note la présence de longs poils en forme de moustache et de couleur blanche de chaque côté de son museau (des vibrisses).
Le ragondin possède 20 dents dont 10 sur la mâchoire supérieure et 10 sur la mâchoire inférieure.
Sur chaque patte antérieure, le ragondin possède 5 doigts munis de longues griffes ; on note que les pattes antérieures ne sont pas palmées. L’empreinte laissée par cette patte mesure en moyenne 5 à 6 cm de long comme de large. La patte postérieure du ragondin est palmée sur 4 doigts, laissant un 5ème doigt (externe) indépendant. L’empreinte laissée par cette patte mesure en moyenne 11 à 13 cm de long pour 6 à 8 cm de large.Le ragondin se déplace généralement en marchant mais il peut faire de petits bonds quand il court.
Les excréments de ce petit mammifère mesurent 2 à 3 cm de long pour environ 1 cm de diamètre. Elles sont facilement reconnaissables à leur surface creusée de sillons parallèles.
Distribution et habitat du Myocastor coypus.
On le retrouve dans la quasi-totalité du territoire métropolitain français. Il est aussi présent en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Italie, en Allemagne, en Suisse et dans quelques zones de Grèce et des Balkans et sur la côte ouest des Etats-Unis. Cependant son aire de répartition d’origine est l’Amérique du Sud, du sud de la Bolivie et du Brésil jusqu’au Chili.
Il vit plutôt dans les eaux stagnantes comme les marais, les étangs, les mares, les canaux mais aussi les rivières à faible courant et les fleuves.
Mode de vie du ragondin.C’est un petit mammifère plutôt nocturne et qui a tendance à avoir son pic d’activité au crépuscule. Il peut cependant avoir une activité diurne non négligeable suivant les spécimens. Il passe la totalité de son temps à nager et à se reposer dans son terrier qu’il a construit sur les berges. Son terrier mesure parfois plusieurs mètres de longueur et il est composé de plusieurs entrées dont généralement une sous l’eau. Il peut éventuellement se déplacer sur la terre ferme mais il reste lent. Il peut vivre seul ou en groupes familiaux de plusieurs individus.
Son régime alimentaire est composé de plantes aquatiques, de racines, d’herbes, d’écorces de jeunes arbres mais peut éventuellement manger des céréales provenant de cultures comme le maïs ou le blé.
La femelle ragondin peut avoir plusieurs portées par an (généralement au nombre de trois) et chacune composée de cinq petits en moyenne. La gestation dure environ 130 jours et les petits naissent avec les yeux ouverts et un pelage. Ils atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 6 mois.On note une espérance de vie du ragondin estimée à 10 ans.
Protection et prédation du ragondin
Il est aujourd’hui un animal nuisible car c’est une espèce considérée comme invasive. De part son mode de vie, il dégrade l’environnement que cela soit au niveau des cours d’eau, des cultures, de la destruction de nids d’oiseaux ou encore de la transmission de maladies. Contrairement à son milieu naturel ou il a des prédateurs, en France à l’exception de l’homme et du renard roux, le ragondin adulte n’a presque pas de prédateurs.
Samedi 5 Juillet à 15:30 gucci91 Pas de mots ... magnifiques paysages, aussi bien la flore que la faune... mais je salivais encore plus devant le plat de Cassoulet !!!! bon week-end... je retourne regarder le tour de France "en Angleterre" lol !!!! bisoussss
Hier à 00:17 gilbert38 Quel beau voyage tu nous as fait faire Pierrot, nous n'aurions jamais eu l'idée de le faire. Il y a plusieurs années, nous avons mangé du cassoulet à Castelnaudary mais nous avons fait le voyage en car depuis Grenoble. Bises. Gilbert et Hélène
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