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BENI AMAR AIN SEBAA
Jeudi 9 Mars 2017 à 11:14 espadrille
Bonjour Ginou 32
BENI AMAR Marchand de pinard SIDI LARBI marchand de pinard aussi
Ce slogan nous amusait quand nous étions gamins...... Plus sérieusement je me souviens du Domaine de Béni Amar. Il était situé sur la route partant de Pont Blondin, traversait la route CASA- RABAT au km 33 (après l'Oued Néfifik ) et le vignoble se trouvait à une dizaine de km vers Camp Boulhaut et je crois me rappeler que l'entrée du Domaine se faisait à travers un grand porche. J'y avais des connaissances: Germaine THOMAS et son frère Claude, les frères JOLLET dont le père était le directeur de l'école de BENI AMAR...! Le vin de B.A était effectivement un bon cru, très généreux. D'autres vignobles étaient dans le secteur: le Sidi Larbi dont il est question plus haut entre Boulhaut et Casablanca, après Tit Mellil et le prestigieux Ouled Thaleb , une dizaine de km à l'Est de Boulhaut dont le vignoble était constitué notamment de cépage bordelais.
Pour AIN SEBAA voir les sites ou blogs : AIN SEBAA les anciens du Maroc -et MAROCANTAN
Amicalement Claude PISANI
Mercredi 11 Octobre 2017 à 18:46 llopdoro
Comme vous parliez du Domaine de Beni Amar à Casablanca au Maroc, je profite de l’occasion pour vous interroger, vous et vos amis, car je ne retrouve plus les documents que j’avais soigneusement collationnés à propos de ce qui suit. Je savais que d’excellents vins y sont produits depuis plus de 80 ans, notamment des muscats blancs secs comme celui qui fut offert lors du banquet de réception du Sultan à un président français en 1930 ou 1931….
Ce domaine produisit des vins de muscat liquoreux (doux) UNIQUEMENT en 1923. C’est la seule année où des vins moelleux portèrent l’étiquette BENI-AMAR. J’aimerais trouver une confirmation de cela.
Je possède encore QUATRE bouteilles de cette année prestigieuse ! Je peux dire «prestigieuse» car nous en avons ouvert une lorsque nous avions reçu il y a une vingtaine d’années, Étienne Collin, œnologue de renom dans la région SAR-LUX-LOR, diplômé de l’Académie de Bordeaux, un nez exceptionnel, mais aujourd’hui disparu. Il était accompagné d’Isabelle Poncelet, aujourd’hui député-maire de Habay, seul témoin avec mon épouse et moi-même de ce qui se passa ce soir-là.
Après avoir dégusté moultes bouteilles sorties de la cave qui est toujours à bonne température, j’ai présenté une bouteille de Muscat Beni-Amar dans son jus. Je ne connaissais pas l’année de ce vin, c’est Étienne qui le data d’entre 1923 et 1925… Nous avons dégusté un verre de ce vin ensemble, puis avons pris le café, mais Étienne resta à genoux devant la bouteille, sirotant les dernières larmes de ce nectar. Le connaissant comme ayant pu déguster les plus grands vins, nous n’en étions pas revenus quand il demanda de pouvoir récupérer la bouteille vide pour l’exposer dans son bar.
Et lors d’une visite à une foire des vins d’été au Cactus Belle Étoile au Luxembourg, un marchand Marocain était prêt à me payer une très belle somme pour mes bouteilles, mais comme à cette époque je ne pensais pas vendre…. Maintenant, vieillissant et n’ayant pas d’héritier, je songe à les vendre ; je crois que dans une salle de vente renommée comme Sotheby’s ou Christie’s, je pourrais obtenir le fruit de ma garde.
Sincèrement, et merci d'avance,
Philippe L. Hulet de Limal
Florenville en Belgique
Dimanche 8 Mars 2020 à 15:00 ginou32
bonjour . Je réponds a Claude Pisani . j'habitais a coté des caves de Beni Amar au Maroc et je connaissais très bien les vins liquoreux de muscat dont vous parlez . Je connaissais aussi Germaine THOMAS et son frere Claude ainsi que les freres JOLLET ; quand à leur père , c'était un sale bonhomme qui essayait de séduire les élèves de 13 a 14 ans , mis au courant, mon père lui a explique le code. Ce sont de mauvais souvenirs mais , heureusement , il y en a eu de bons aussi.
très amicalement.
Geneviève MONNEY
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